Faune et biodiversité

Des chauves-souris à la STEP de Neuchâtel

Les bâtiments de la STEP de Neuchâtel abritent plusieurs colonies de chauve-souris notamment grâce à des nichoirs intégrés aux façades et vous pourrez ici découvrir les habitantes des lieux !

chauvesouris

Régime alimentaire

Insectivore (moustiques, papillons de nuit, coléoptères, etc.)

Echolocation

Insectivore (moustiques, papillons de nuit, coléoptères, etc.)

Nocturnes

Animaux nocturnes, particulièrement sensibles à la lumière.

Longévité

Certaines espèces peuvent vivre plus de 30 ans !

PETITES ESPÈCES
(P. EX. GRANDS MURINS)

13 cm

D’ENVERGURE
POUR UN POIDS DE  4 À 5 G.
GRANDES ESPÈCES
(P. EX. PIPISTRELLES)

40 cm

D’ENVERGURE
POUR UN POIDS DE  30 G.
AILLEURS DANS
LE MONDE JUSQU’À

170 cm

D’ENVERGURE

Reproduction

Accouplement en automne et mise-bas au printemps.

Généralement un seul petit par an.
À la naissance, le chauve-souriceau est nu et aveugle.
La mère allaite son petit pendant plusieurs semaines.

Gîtes et cycle de vie

Les chauves-souris vivent en colonies. Au gré des saisons, elles occupent des gîtes différents.
Chaque espèce a ses préférences en termes de types de gîtes.

Hiver

En hiver, les chauves-souris hibernent dans des lieux frais et humides tels que des grottes, des caves ou des cavités d’arbres, appelés gîtes d’hibernation.

Printemps

Au printemps, elles se réveillent, recommencent à chasser et rejoignent les gîtes d’été.

Été

Les gîtes d’été sont des lieux sombres, chauds et abrités des courants d’air tels que des greniers, des cavités d’arbres, des interstices derrière des volets ou sous des tuiles. Les femelles mettent bas puis élèvent les jeunes en communauté.

Automne

En automne, les chauves-souris s’accouplent et rejoignent le gîte d’hiver.

Exemples de gîtes

sur une maison

dans un arbre

dans une grotte

Et la STEP dans tout ça ?

Les gîtes disponibles se font de plus en plus rares en raison des changements dans l’architecture des bâtiments ou du manque de vieux arbres riches en anfractuosités. La pose de nichoirs artificiels est un bon moyen de contribuer à la conservation de certaines espèces de chauves-souris.

Plusieurs espèces fréquentent volontiers des nichoirs artificiels sur les bâtiments. C’est le cas notamment des pipistrelles (Pipistrellus sp.), des noctules (Nyctalus sp.) et parfois des murins (Myotis sp.) et des rhinolophes (Rhinolophus sp.).

Notamment en raison de la présence de bassins créant des zones d’eau stagnante riches en nutriments, les stations d’épuration constituent des environnements particulièrement favorables au développement d’insectes. C’est dans une optique de « lutte biologique » contre la pullulation des insectes que la STEP de Neuchâtel a installé des premiers nichoirs à chauve-souris en 1999 ! Le lac situé à proximité fait également office de grand garde-manger.

Des logements cinq étoiles *****

La Ville de Neuchâtel, mène de nombreuses actions pour favoriser la biodiversité en milieu urbain. Dans le cadre des récents travaux de rénovation et adaptation de la STEP aux micropolluants, des nichoirs sur mesure ont été intégrés directement aux façades. Deux types de nichoirs ont été installés :

logements_nichoirs_uneChambre

Nichoirs à « une chambre »

Il s’agit de nichoirs plats appréciés par les espèces gîtant dans de minces fissures, telles que les pipistrelles et le murin à moustaches (Myotis mystacinus). La température intérieure augmente rapidement lors de périodes ensoleillées.

« Caissons isolés »

Plus grands et plus profonds que les nichoirs à une chambre, ils simulent le microclimat des cavités d’arbres appréciées par différentes espèces, notamment les noctules. Les caissons sont intégrés dans des réservations dans le bâtiment et s’ouvrent depuis l’intérieur pour permettre leur entretien.

Curieux ? Consultez les images de l’intérieur d’un nichoir !

Biodiversité à la STEP…

D’autres aménagements sont actuellement présents à la STEP pour favoriser la biodiversité :

Hôtel à insectes

Biotope humide

Nichoirs à hirondelles